Shou bo

Art martial chinois à part entière, le Shou Bo ??, veut dire littéralement «combat à mains nues». Plusieurs anciens rédigés chinois font référence, tout au long de l'histoire, à cette forme de combat.



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Art martial chinois

Quelques repères historiques

Art martial chinois à part entière, le Shou Bo ??, veut dire littéralement «combat à mains nues» (shǒu ? «main» et ? «combat»). Plusieurs anciens rédigés chinois font référence, tout au long de l'histoire, à cette forme de combat. Les historiens identifient les premières traces de sa pratique vers le IIIe siècle avant J. C., sous la dynastie Qin ? (221-206 avant J. C. ). Cette forme de combat se définit alors par l'utilisation connexe de différentes techniques – percussions via l'usage des poings et des pieds, préhensions grâce à des combinaisons de saisies et de projections diverses – et se perpétuera jusqu'à la fin de la dynastie Song ? (960-1279).

Plus exactement, l'examen des anciens rédigés renvoie, au cours de cette longue période qui se situe entre les Qin et les Song, à plusieurs appellations pour qualifier ce style de combat. Si sous la dynastie Qin, le terme Shou Bo est principalement employé, sous la dynastie Han ? (202-221) lui est associé, indistinctement, le terme Bian ?. Au cours de la dynastie Sui ? (581-618), l'expression Shou Bo semble, à nouveau, seule évoquée. Au cours du règne de la dynastie Tang ? (618-907), on parle indifféremment de Shou Bo et de Jiao Di ??. Sous les Cinq dynasties ?? (907-960), un ouvrage intitulé Jiaoli Ji ??? présente l'histoire, les théories et l'éventail des techniques de combat. Enfin, avec l'avènement de la dynastie Song (960-1279), deux expressions, Shou Bo et Xiang Bo ??, font couramment référence à la même forme de combat alors en usage. A cette période, des compétitions sur la totalité du territoire chinois sont planifiées. Les combats représentent des évènements populaires particulièrement appréciés. Ils se tiennent tantôt dans de vastes arènes, tantôt dans des foires. Les protagonistes en lice usent des quatre déclinaisons techniques Da ?, Ti ?, Na ?, et Shuai ?, c'est-à-dire respectivement la boxe avec les mains, la boxe avec les pieds, l'art des saisies et l'art des projections. La victoire est obtenue selon un des critères suivants : adversaire tombé au sol, abandon (blessure, knock-out) ou mise hors espace dévolu à l'affrontement. Sur le plan militaire, des départements spécifiques sont créés pour manager, entraîner et sélectionner par des examens les combattants.

A partir de la dynastie Yuan ? (1279-1368), le développement du Shou Bo est interrompu à cause de la suprématie mongole en Chine. Les Mongols, redoutant les révoltes chinoises, interdisent les formes de combat caractérisées par l'emploi associé des percussions et des préhensions. Seule la lutte dans la version respectant les traditions de celle des hommes des steppes – la Boke ?? – caractérisée par l'usage unique de techniques de saisies et de projections et dont les Mongols sont de fervents pratiquants depuis des générations, est permise. Les techniques de coups de poings et de coups de pieds sont seulement tolérées dans les représentations artistiques chinoises – opéra – et au cours de ponctuelles démonstrations populaires – évènements folkloriques – dans les villages. Cependant, derrière ces démonstrations scéniques en apparence mimées et particulièrement douces, se révèlent fréquemment des experts qui perpétuent secrètement et malgré l'interdiction impériale, un enseignement plus profond de techniques de combat redoutables.

Il faut, néanmoins, attendre la dynastie Ming ? (1368-1644) pour que les techniques de percussion Da et Ti mais aussi les diverses formes de boxe associées soient officiellement réhabilitées et identifiées sous l'appellation Quan Shu ??. Peu après, il semble que l'expression Shou Bo tombe en désuétude. On n'en retrouve pas trace dans les documents rédigés ultérieurs. C'est aussi sous les Ming qu'apparaissent les premières modalités de ce qui sera, plus tard – époque contemporaine – identifié sous l'appellation Shuai jiao. C'est-à-dire l'émergence d'une dynamique de combat chinoise au corps à corps principalement axée sur l'art des saisies ( ?) et des projections (shuāi ?). Par la suite, au cours de la période historique de la dynastie Qing ? (1644/1911), l'ensemble des empereurs, surtout Kangxi ?? (1662-1722) et Qianlong ?? (1735-1796), pratiquent et sont de fervents admirateurs de la lutte au corps à corps dénommée Xiang Pu ?? ou Shan Pu ?? et qui devient un art extrêmement structuré. En créant un véritable bataillon d'experts en lutte – le Shanpuying ??? – ces empereurs facilitent, plus toujours, le développement d'une nette séparation entre les techniques de combat de type Na et Shuai et les techniques de combat de type Da et Ti. La lutte est alors une discipline extrêmement affinée. Elle se nourrit de différents courants régionaux _ chinois, mongol, ouïgour, tibétain… _ afin d'intégrer leurs particularités respectives.

A l'avènement de la République de Chine ???? (1912-1949), la lutte est officiellement identifiée sous le terme Shuai jiao ??. De son côté, de la dynastie Ming jusqu'à la prise de pouvoir de la Chine par le parti communiste, le Quan Shu continu à se développer, épuré, progressivement, des techniques de lutte ; les adeptes objectivant, plus particulièrement, une remarquable expertise dans les techniques de percussion. A l'instauration par Mao Zedong ???de la République populaire de Chine ??????? (1949), est substituée au terme Quan Shu, l'expression Wu Shu ??. D'autre part, une modification concernant un des sinogrammes du terme Shuai jiao est opérée ; ?? est remplacé par ?? quoique la prononciation orale (phonétique) demeure semblable. Actuellement, dans les cercles fédéraux des arts martiaux chinois, Wu Shu et Shuai Jiao sont des termes couramment employés en terres orientale et occidentale.


L'approche contemporaine du Shou Bo

Riche de leurs diversités multiples, les arts martiaux chinois sont , aujourd'hui, pratiqués par de nombreuses personnes, de différents âges et selon des aspects particulièrement divers (éducatif, sanitaire, compétitif, guerrier…) fréquemment combinés. Si le Shou Bo, dans son réamorçage contemporain, conserve sa caractéristique originelle d'approche globale, il propose, néanmoins, une approche filtrée de son versant guerrier historique (connotation destructive). L'objectif du Shou Bo moderne est triple. Le premier est de proposer la pratique régulière d'une activité physique, sanitaire et éducative qui puise ses racines dans la culture chinoise et particulièrement adaptée au profil de chaque pratiquant. Le second, est d'offrir un enseignement conjoint de techniques de percussion et de préhension, satisfaisant ainsi à un large panel de compétence en auto-défense, mais sans excès inutile de développement destructif du tiers opposant.

Comme discipline de combat chinoise, le Shou Bo s'appuie sur le bien fondé de l'expression poétique fréquemment rappelée dans le milieu des arts martiaux «Wu Shu De Jing Hua Zai Yu Ji Ji, Ji Ji De Jing Hua Zai Yu De ??????????????????» à savoir «Si la quintessence de l'art de combat provient du cœur du combat et demeure au cœur du combat, la quintessence du cœur du combat doit être mue par la vertu». En conséquence, en Shou Bo, la méthode et les moyens rendent compte d'une recherche constante d'intentions et d'applications non délétères : esquive plutôt que confrontation, réorientation ferme plutôt que zèle traumatique. Pour cela, le Shou Bo intègre, à l'enseignement des multiples combinatoires que suppose son panel technique – pieds, poings, saisies, projections – l'ensemble des fondements tactiques et philosophiques du Shuai jiao (lutte respectant les traditions chinoise). Sous l'angle taoïste, le jeu dynamique des concepts ancestraux Yin ? et Yang ?, contraires complémentaires, sans cesse en interaction. «Jamais de fixité, chaque initiative étant subordonnée à la vision du caractère transitoire de toute situation». Les notions de couple de force et d'angle de projection associées à une expertise des saisies facilitent, d'autre part, un usage optimal de la force de l'adversaire à ses dépens.

Cependant, choisir d'accompagner une action perturbatrice pour la canaliser plutôt que acter un immédiat et réitéré «faire-face» frontal, suppose, au-delà de capacités techniques avérées, une attitude mentale spécifique. D'où la référence au concept confucianiste de Wu De ?? qui veut dire «vertu dans le combat» et , par extension, «éthique dans l'art du combat». Cultiver le Wu De suppose de développer les cinq vertus respectant les traditions. Ren ? : humanité, bienveillance ; Zhe ? : intelligence utile, sagesse, sagacité ; Li ? : politesse, courtoisie, bonnes manières ; Yi ? : loyauté, devoir, obligation ; Xin ? : confiance, honnêteté. Tout autant de qualités humaines subordonnées à l'émergence d'une attitude éthique, qui, associées aux principes tactiques auparavant relatés, incarnent un large champ d'investigations susceptible de participer à l'épanouissement de l'individu, tant dans ses rapports avec autrui, tant dans ses rapports avec lui-même.

Le troisième objectif du Shou Bo moderne, plus orienté vers le domaine sportif, est de proposer, au public (fréquemment jeune) attiré par le cadre compétitif, une discipline chinoise de combat qui s'appuie sur les fondamentaux respectant les traditions Da, Ti, Na et Shuai tout en garantissant des critères d'engagement sécurisé pour les compétiteurs. Le Shou Bo moderne offre, en effet, un cadre sécuritaire et réglementaire particulièrement strict facilitant surtout le maintien de l'intégrité physique des combattants. Pour exemple et contrairement au Sanda ?? (version compétitive actuelle du Sanshou ??), les techniques de poings et de pieds sont prohibées au niveau de la tête minimisant ainsi les risques de traumatismes cérébraux. Si on peut comprendre qu'une orientation martiale, au sens littéral de l'expression «orientation dans un contexte de guerre», se satisfasse d'un dommage collatéral occasionné à l'opposant, par contre, d'un point de vue de l'esprit sportif contemporain et de la principale protection de l'intégrité physique des protagonistes (débutant ou de haut niveau), la logique compétitive, doit veiller à écarter les techniques d'engagement susceptibles de présenter des risques traumatiques majeurs.

Depuis des années, en France comme en Chine, assez au vivier des jeunes pratiquants d'arts martiaux chinois, les groupements fédéraux constatent que le cadre compétitif de type Sanda attire particulièrement peu. Certains entraîneurs soulignent que l'autorisation du K. O. (knock-out) au sein du règlement, avec les poings ou les pieds, représente un frein majeur à cet investissement. Actuellement, rare est le sportif qui accepte de prendre le risque de s'adonner à une compétition avec un risque, aussi minime soit-il, de traumatisme sérieux à l'issue. Le jeu, car le sport est par définition un jeu avec des règles, n'en vaut pas la chandelle ou la coupe. Quelques responsables internationaux s'en sont fait l'écho à l'occasion de l'instruction des candidatures à l'introduction de nouvelles disciplines aux J. O. (Jeux olympiques) de 2008 à Beijing. En cela et pour d'autres raisons, l'IWUF (Mondial Fédération of Wushu) n'a pas concrétisé son souhait d'origine de présenter le Sanda au C. I. O. (Comité mondial olympique) préférant en 2002 appuyer la candidature du Wu Shu sportif (versant technique), sans succès néanmoins. Probablement la prise en compte des bilans de certaines discussions renouvelées sur le thème du K. O. au sein du C. I. O. et ses conséquences sur le maintien ou non de la boxe anglaise et du tækwondo aux J. O. ultérieurs ont, en la matière, été porteur d'enseignement et , peut-être, participer à stopper l'initiative de présentation du Sanda. Quoi qu'il en soit, depuis ce désenchantement olympique, un relais différent a pris naissance. Plusieurs promoteurs d'évènements lucratifs facilitent, en effet, l'émanation de circuits professionnels de Sanda, en Chine ainsi qu'aux Etats-Unis. Les affrontements s'effectuent en short, sur un ring. Le règlement limite les protections et facilite certaines techniques non dénuées de risques pour les protagonistes. Ce type de confrontation occasionne quelquefois des blessures sérieuses. Quoique certains combattants aient une préparation digne d'athlètes de haut niveau, il demeure que cet exercice mercantile (gains financiers conséquents en récompense) reste particulièrement éloigné des principes philosophiques que les arts martiaux chinois sont censés véhiculer. Les vieux professeurs chinois n'apprécient pas ces entreprises. Tout comme ils exècrent d'autres spectacles outranciers, censés représenter, au sein d'une cage, l'affrontement de néo-gladiateurs. Cette effervescence guerrière, apanage du «sans règle», show médiatiquement tendance, est à l'opposé de l'image que souhaitent véhiculer la majorité des enseignants d'arts martiaux auprès de leurs élèves.


Le versant sportif du Shou Bo : respect et non-violence

Le Shou Bo moderne souhaite vraiment s'inscrire dans un cadrage autre. Un cadrage plus éducatif, susceptible de répondre à la perspective d'une sincère représentation des valeurs sportives et de fair-play d'une discipline de combat chinoise. L'orientation du Shou Bo moderne est principalement non violente et les qualités de pratique qu'il requiert (vitesse, souplesse, intelligence, habileté, tactique, stratégie…) incarnent une réflexion qui reflète assez précisément l'esprit chinois de l'adversité dans le respect de l'autre, du duel sportif sain et structurant.

Les compétiteurs, revêtus d'un pantalon, d'une veste semblable à celle utilisée en lutte respectant les traditions chinoise Shuai jiao, d'une paire de gants qui permet une saisie effective (doigts dégantés avec espaces interdigitaux libres), de protections correctes (coquille, protège-tibias, protège-seins pour les femmes…) évoluent debout et peuvent combiner préhension et percussion. L'usage dynamique des distances d'opposition et l'alternance des saisies véhiculent une dimension ludo-sportive spécifique. Etre perturbé, par exemple, par une saisie franche de l'adversaire, qui vient de «casser» la distance, tandis que vous êtes en train d'initier un coup de pied interroge rapidement sur vos capacités tactiques de recouvrement d'une stabilité convenable. Cela donne une perspective sensiblement différente de l'assaut principalement percussif. D'autre part, exécuter une saisie ou une projection de l'adversaire avec le risque d'être contré en percussion (s) nécessite une gestion anticipatoire de ce type de probable. Ceci suppose un point de vue plus large que la simple joute préhensive. Les combinaisons de déplacements, de points spécifiques de saisie de la veste (manche, col, revers, etc), d'applications de force mesurées (pousser, tirer, parer, secouer, renverser…) et de certains angles d'attaques spécifiques, facilitent la mise en œuvre de nombreuses stratégies susceptibles de déstabiliser l'adversaire. Ces multiples sollicitations développent chez les pratiquants de réelles capacités d'adaptation.

Signalons aussi que l'orientation spécifique donnée à l'attribution des points (valeur plus ou moindre) selon les techniques employées par les compétiteurs durant les rencontres, satisfait exactement à une dynamique spectaculaire des combats (intérêt du public). La simple règle pénalisant tout contact avec le sol avec une partie du corps autre que les pieds détermine, à elle seule, un engagement réfléchi, moins confus, plus élégant, de la part des protagonistes en compétition. Il faut bien comprendre que le versant compétitif du Shou Bo ne souhaite aucunement se substituer au Sanshou (Sanda) car l'orientation du Shou Bo moderne est sur de nombreux points principalement différente. Les règles intrinsèques au versant sportif de cette discipline facilitent principalement le jeu sportif sécurisé mettant à distance volontairement la dimension martiale (guerrière) car globalement le contexte sportif ne se prête pas à cette dernière. Les adeptes des arts martiaux qui souhaitent, pour des raisons personnelles, se confronter à autrui et par extension à eux-mêmes, dans un contexte de type Sanda ou autre, sont libres d'expérimenter leurs recherches. La démarche est respectable, simplement elle ne me semble pas adaptée à la majorité des jeunes pratiquants qui souhaitent s'engager dans une dimension ludo-sportive contemporaine. «Une montagne, mille chemins» dit l'adage, mais l'abord de l'ensemble des chemins n'augure pas du même risque et de la même quiétude…

Depuis quelques années les compétitions de Shou Bo se développent. Après l'enthousiasme révélé à l'occasion de compétitions françaises et européennes, plusieurs universités chinoises en sciences du sport se sont sérieusement intéressées aux caractéristiques sportives moderne de cette discipline historiquement tracée dans les vieux textes chinois. En juillet 2005, à la demande de plusieurs responsables de certaines universités, j'ai présenté, accompagné de certains de mes élèves français, les modalités sportives du Shou Bo moderne. Ce séminaire a été l'occasion de nombreux échanges privilégiés avec des responsables et des entraîneurs de haut niveau dans le milieu du sport chinois. L'intérêt et le vif enthousiasme des universitaires chinois pour cette discipline semble augurer une dynamique favorable. Nos interlocuteurs ont souhaité s'associer au projet sportif de développement mondial.

Comme de nombreux experts chinois ayant consacré une grande partie de leur vie aux arts martiaux, je demeure particulièrement attaché aux fondements philosophiques de ma culture (confucianisme ??, taoïsme ?? et bouddhisme ??) et au vecteur éducatif que les arts martiaux véhiculent et représentent, tant dans leur composante d'auto-défense que sportive. Concernant cette dernière, je souhaite qu'il y ait un retour aux valeurs saines et structurantes du sport. J'ai lu que le Français Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux olympiques modernes, avait déclaré que l'état d'esprit du sport devait être empreint d'humanisme et de fraternité. En cela, il faisait écho, en partie, à certains grands principes qui fondent l'état d'esprit que suppose une pratique, bien guidée, des arts martiaux chinois.

Liens externes

Fédération Mondiale de Shou Bo

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