Histoire du Wing Chun

L'histoire du Wing Chun était originellement transmise oralement de maître à élèves, plutôt que transcrite dans des documents.



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Wing Chun - Art martial chinois

L'histoire du Wing Chun était originellement transmise oralement de maître à élèves, plutôt que transcrite dans des documents. Il s'avère par conséquent complexe de confirmer ou clarifier les différentes affirmations sur sa création. Certains auteurs ont cherché à appliquer les méthodes philologiques de la critique radicale aux récits oraux du Wing Chun et d'autres arts martiaux chinois. D'autres ont tenté de discerner l'origine véritable du Wing Chun par l'analyse de ses techniques.

Les premières mentions de cet art martial dans des documents non contestés apparaissent uniquement au XIXème siècle, à l'époque du maitre Leung Jan, rendant son histoire ultérieure et les divergences des différentes branches plus propices à la vérification documentaire.

Tradition orale

La légende de Ng Mui

Au XVII siècle, ??, Ng Mui en cantonais, l'unique femme dans la légende des "cinq maîtres du Shaolin du Fujian", monastère qui n'exista jamais historiquement, ayant survécu à la destruction de ce temple par les Mandchous. Après s'être battue farouchement, puis avoir fui pour échapper aux persécutions de la part des Mandchous, elle serait allée se réfugier dans le temple de la Grue blanche, sur le mont Tai Leung. Là elle put se consacrer à la pratique du Bouddhisme Chan (ou Zen) et au développement de son nouvel art, le Wing Chun. Elle réfléchit longuement sur une forme d'art martial accessible aux plus faibles physiquement et qui leur permettrait de battre des experts d'arts martiaux externes, mais en particulier elle voulait construire un art accessible et rapide dans l'apprentissage pour combattre l'envahisseur Mandchous. Elle fut finalement inspirée par le combat entre une grue et un serpent. Par ses observations, elle créa un nouveau dispositif de combat : l'objectif de ??, Ng Mui était de vaincre l'ennemi non par la force mais par la méthode. Dans cette optique, elle retira du style les mouvements de grande amplitude et les mouvements artistiques (cette légende existe aussi pour la création Taiji quan dans lequel une autre légende d'un moine taoïste, ayant observé le combat entre une grue blanche et un serpent, remarqua que les mouvements circulaires et ininterrompus du serpent étaient plus efficaces que des mouvements secs et droits de la grue).

Yim Wing Chun, l'héritière de la nonne Ng Mui

Poursuivie par les Mandchous car son père avait été accusé de crime dans un autre canton, Yim Wing Chun, ???, accompagnée de son père se réfugia sur le mont Tai Leung où elle fit la connaissance de Ng mui. Ng mui prise de sympathie pour le père et sa fille enseigna les concepts de son nouveau style à Yim Wing Chun, qui depuis porte le nom de la jeune fille. On ne sait pas combien de temps les deux jeunes femmes passèrent à parfaire leur art mais Yim Wing Chun quitta le temple à la mort de son maître.

Leung Bok Chau, mari et disciple

Yim Wing Chun épousa Leung Bok Chau, un marchand de sel. Elle lui transmit le dispositif de combat que lui avait transmis Ng Mui. Leung Bok Chau pratiquait déjà ce ?? Wushu avant son mariage. Il n'avait jamais prêté attention aux théories sur l'art martial. Après son mariage, elle lui montra de quoi elle était capable et le battit à plate couture. Elle lui enseigna ensuite l'art du combat. En hommage pour sa femme, il transmit le dispositif sous le nom de Wing Chun Kuen Kung-fu. Le sens historique de ?? est "Promesse d'avenir", un renouveau sectaire de la forte puissance du Lotus Blanc qui avait déjà permis de chasser quelques siècles jusque là l'envahisseur mongol. Leung Bok Chau continua à s'entraîner avec sa femme jusqu'à maîtriser lui-même idéalement le Wing Chun. Par la suite, il enseigna le style à un herboriste appelé Leung Lan Kwai...

Histoire selon les branches Yip Man et Pan Nam

L'histoire de ce style est chinoise. Elle a été étudiée et développée par la branche filiale du maître Pan Nam, d'une part[1], et par l'enseignement de Liang Bi (??) à Yip Man [2] d'autre part. Elle est à ce jour reconnue officiellement. Un moine du monastère de Shaolin dans la province du Henan, dans la montagne Songsan, ???????, a transmis à son élève Zhang Wu (??), qui avait cinq disciples. Ici, aucune destruction réelle du temple du Shaolin par les mandchous. Il ne fut du reste jamais détruit historiquement mais incendié en partie au début du XX siècle. Le temple du Shaolin du Fujian ou Fukien selon les orthographes, n'ayant jamais existé, il s'agissait en réalité durant la résistance à l'envahisseur mandchou, de s'identifier en résistance par des présentations codées du style : "Je viens du Shaolin du Fujian". Le principal de la transmission fut donné à deux disciples, Huang Bao Hwa (???) et Liang Er Di (???). Et de là, les deux, ensemble, (et non pas un seul... ) transmirent au bon médecin Liang Zhan (??), qui existe aussi dans la version "Légende" ci-dessus. Le médecin a transmis à quatre disciples, dont imparfaitement à Chen Hwa Shun (???), qui sera le premier maître de ?? Ye Wen, Yip Man en cantonais. Ce maître est mort de vieillesse avant d'avoir achevé sa transmission à Ye Wen. Or Chen Hwa Shun (???) est la succession principale parce qu'il a eu seize disciples dans sa vie, mais treize furent ses disciples principaux. Et Chen Hwa Shun (???) n'a jamais reçu qu'une transmission imparfaite, voulue par le médecin Liang Zhan (??), qui transmit tout l'art uniquement à son fils Liang Bi (??). De ces treize principaux, ?? en chinois respectant les traditions, (?? en chinois simplifie, Ye Wen en pinyin mandarin, Yip Man en cantonais) saute une génération de transmission, car il ne sert à désigner aucun successeur. ??, Ye Wen, n'est pas principal de la transmission, il a eu énormément de chance de rencontrer par hasard le fils Liang Bi (??) du médecin Liang Zhan (??), qui va lui compléter sa formation, mais cela ne fait pas de Ye Wen un membre de la filiation. Ye Wen l'écrivit en chinois respectant les traditions dans un manuscrit de sa main toujours consultable. Voici la raison pour laquelle à sa mort Ye Wen (Yip Man) n'avait signalé le moindre successeur et ne transmit pas. Il enseigna à énormément d'élèves durant deux périodes de sa vie, mais n'eut jamais l'autorisation de transmission filiale, n'appartenant pas directement à la branche historique d'origine de Zhang Wu à Liang Zhan.

Notes et références

  1. "???" en 4 volumes par Han Guang Giou (???), 1998 Guǎngzhōu, ISBN 7-5359-1950-2
  2. Manuscrit Yip Man

Bibliographie

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