Art martial

Un art martial est le plus fréquemment un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi.



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Art martial

Un art martial (l'adjectif martial est dérivé du dieu latin Mars, dieu de la guerre) est le plus fréquemment un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi. Les arts martiaux les plus populaires en Europe et en Amérique sont japonais ou chinois, mais des écoles identiques existent dans de nombreuses régions et cultures. L'histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l'humanité et se traduit par un complexe dispositif de diffusion parmi les cultures du monde.

L'utilisation du terme "art martial" concernait originellement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part particulièrement développée de philosophie proche de la religion préparant à la mort. Cette appellation reconnue flatteuse s'est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, même si celles-ci ne possèdent pas de dimension spirituelle. Quoique l'utilisation art martial se soit généralisée, il faut plutôt comprendre "sport martial" ou "discipline martiale" dans une pratique sportive ou d'étude de combat.

Musashi Miyamoto (1584—1645), ici représenté avec deux bokken fait partie des plus fameux escrimeur de l'histoire et l'auteur du Livre des cinq anneaux, un classique de stratégie militaire.

De manière littérale, «art martial» veut dire à utilité militaire, toute discipline utilisée pour le combat, pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme art martial et fréquemment utilisé par les non pratiquants pour désigner une origine asiatique, l'escrime française est rarement citée comme art martial.

Actuellement, celui qui pratique les arts martiaux n'a pas pour objectif premier de vaincre, de blesser ou de faire mal à son adversaire. Il faut cependant admettre que les arts martiaux ont pour vocation d'apprendre des techniques permettant d'immobiliser, de tuer et de blesser. À notre époque moderne cette éventualité est extraordinaire et l'utilisation de ces techniques ne peut survenir qu'en des occasions rares et extrêmes. Donc, actuellement plus qu'hier, la recherche d'un meilleur contrôle de soi et de son environnement est essentielle. C'est ce qui distingue les arts martiaux des sports de combat dont les techniques dangereuses ont été expurgées. Cependant, il ne s'agit pas non plus d'une sorte de gymnastique ou de danse car l'étude des arts martiaux laisse une grande place à la recherche de l'efficacité martiale (placement vis-à-vis de l'adversaire, évaluation de la distance, précision et puissance des coups, économie des forces).

Ancienne fresque représentant des moines Shaolin en train de pratiquer le Shaolin quan.

Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés sur la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence. Même dans les compétitions les plus violentes des sports de combat, le respect de l'adversaire, des règles et de l'arbitre ne peut être oublié. Et si les sports de contact sont proches du combat «réel», avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l'erreur (la douleur, ou alors la blessure), ils s'en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d'honnêteté, notions fréquemment absentes du simple combat de rue.

Les arts martiaux sont cependant axés sur une étude de mouvements de type formes (appelés kata (s) dans les arts japonais, akas dans les arts martiaux birmans, tao lus dans les arts chinois, toujours trao ou bien quyen (prononcé kuènne) dans les arts vietnamiens) et sont des implications directes dans le combat total, car les attaques et parades sont liées avec finesse pour produire la plus grande autorité de contrôle avec le minimum d'effort. L'absence d'intention réelle de nuire sert à travailler des situations plus dangereuses telles que l'affrontement à mains nues contre un couteau ou un sabre. La pratique d'un art martial ne se limite pas à de très nombreux enchaînements, même s'ils sont un pôle important de la transmission. La pratique de ces arts improprement traduits par «martiaux» peut aboutir avec bonheur à d'autres attitudes, comme les rites, les sports, les traditions.

La capœira, à cheval entre danse de combat et art martial, est un bon exemple de la variété des disciplines qu'englobent les arts martiaux.

Quoiqu'il existe une différence principale entre art martial et sport de combat, les deux domaines sportifs et martiaux seront équitablement représentés.

Histoire des arts martiaux du Sud, Sud-est et Est asiatique

Technique de défense ancestrale des moines birmans (pongyi-thaing)

Les formes d'arts martiaux les plus anciennes de ces régions, toujours connues actuellement, selon les rédigés, trouvent leur origine en Inde avec surtout le kalaripayat, et seraient particulièrement liées aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste.

En effet, selon la tradition, dans les années 510 de notre ère, un prince nommé Bodhidharma ou Da Mo, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram, capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l'Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalaripayat, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de kung-fu au monastère de Shaolin. À la fin de sa vie, il se fixa définitivement sur le mont Tung Son où il créa l'institut d'enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm. Bodhidharma est reconnu comme le créateur de l'école bouddhiste Ch'an de Chine et du bouddhisme Zen du Japon où il est connu sous le nom de Bodai Daruma.

De nombreuses formes se sont ensuite développées en Chine du Sud, surtout au Tibet, ou encore dans le Hubei, avec des arts martiaux plus internes liés à la philosophie taoïste, comme le Taiji quan.

Parallèlement d'autres arts de combat se sont développés dans le Sud-est asiatique, et surtout grâce aux mouvements de populations ainsi qu'aux moines, en Birmanie dès le VIe siècle av. J. -C. (Thaing ou Bando, Banshay, Lethwei, Naban), en Thaïlande (Krabi krabong, Muay thaï), au Laos, etc.

Plus tard, ils se sont répandus en Corée et au Japon, où sont apparues des formes plus modernes au XIXe siècle comme le Tæ Kwon Do, le Karaté ou le Judo.

Technique de défense ancestrale des moines birmans – forme de type «tigre» (thaing)
Icône de détail Article détaillé : Arts martiaux birmans.

Thaing,

Action en combat libre


  • Boxe anglaise la boxe est à l'origine une discipline grecque qui se pratiquait surtout pendant les jeux olympiques voir pugilat
  • Close combat (art martial militaire)

Une technique ancienne issue des arts martiaux chinois

En chinois, on les sert à désigner sous le nom de wushu (pinyin). «Wu» : martial (caractère décomposé en 2 parties signifiant «arrêter la lance»), ayant trait à l'aspect militaire et guerrier ; «Shu» : art, discipline, matière.

Le terme chinois gong fu (Kung Fu en cantonnais), veut dire niveau, art mais également effort, ce n'est pas le nom d'un art martial. C'est une mauvaise interprétation occidentale sans doute due essentiellement aux films de Kung-Fu venus de Hong-Kong.

les arts chinois se divisent en 2 grandes tendance (les arts internes et les arts externes) ces 2 tendances se divisent elle même en une grande variété de style (pour plus de détail voir l'article sur Wushu)


Arts martiaux des États-Unis (américains)

Illustration de Pugilat sur une fresque grecque


  • Pugilat (art grec antique proche de la boxe)
  • Pancrace (art grec antique mélangeant technique du pugilat et de la lutte)
  • gladiateur (combat a mort se pratiquant dans les cirques)

  • Silambam
  • Kushti (une forme de lutte pratiquée ou le combat se poursuit aussi à terre)



  • Glima (lutte islandais)

Projection de Judo
Icône de détail Article détaillé : Budo.
  • Daitōryū aikijūjutsu, art martial japonais qui fut popularisé au début du XXe siècle par Sōkaku Takeda. Le plus fameux étudiant de Sōkaku Takeda sans aucun doute Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkido.
  • Fukiya
  • Gensei-Ryu
  • Goshindo
  • Hakkō-ryū, «école de la huitième lumière» est un art martial qui fut créé par l'expert Ryuho Okuyama
  • Hojojutsu, art du maniement de la corde
  • Iaido (Escrime japonaise se pratiquant avec un katana, apparentée au kendo)
  • Jo-jutsu (technique du bâton court)
  • Judo (litt. «voie de la souplesse»), évolution moderne du ju-jitsu, forme de lutte mettant l'accent sur les projections, maintien (immobilisations), clefs (luxations) et étranglements
  • Ju-jitsu (ou Jujutsu, ou Jiu-jitsu, litt. «techniques de souplesse») techniques de combat à mains nues enseignées à l'origine aux samourais, sorte de défense personnelle (self-défense)
  • Ju No Michi (litt. «voie de la souplesse»), évolution du jujutsu en judo originel, forme de pratique visant à conserver les principes d'origine du judo, surtout la mobilité, l'esquive et la non-résistance, tant dans les formes de projection que dans les techniques de contrôle au sol (immobilisations, luxations et étranglements)
  • Juttejutsu, maniement du jutte (couteau non aiguisé ressemblant au sai du kobudo)
  • Karate-do (litt. «voie de la main vide») techniques issues de la boxe poings-pieds d'Okinawa
  • Nippon Kempo (art martial japonais se pratiquant en armure)
  • Kenpo (arts martiaux japonais d'origine chinoise)
  • Kenpo Kai (art martial d'origine chinoise et développé au Japon)
  • Kendo (escrime japonaise se pratiquant en armure avec une arme en bambou (shinaï) )
  • Kenjutsu (art du maniement du Katana)
  • Kinomichi (art fondé par Maître Masamichi Noro, proche de l'Aïkido)
  • ki shin tai jutsu art utilisant armes katana tanto tambo mains nues
  • Kobudo (utilisation des tonfa, sai, nunchaku, bâtons, kama…)
  • Koppo Jutsu
  • Kusari-jutsu, art du maniement de la chaîne
  • Kyudo (tir à l'arc) et Kyujutsu
  • Naginata (hallebarde)
  • Nanbudo, méthode de Budo contemporain fondée par Yoshinao Nanbu
  • Nihon Budo, école fondée par Maître Haruyoshi Watanabe (ami et élève de Maitre Minoru Mochizuki). Disciplines enseignées : Aïki-Jutsu, Taï Jutsu, Iaï Ken Jutsu (école Katori Shinto Ryu) et Kobudo. L'école est représentée actuellement par Maître Mitsuru Watanabe.
  • Ninjutsu (art de combat des ninjas)
  • Sappô ou Kyûshô (l'art des points vitaux)
  • Shidokan, triathlon des arts martiaux
  • Shinkendo
  • Shintaido, «l'anti art martial» fondé par Aoki, prolongement du karaté shotokaï
  • Shorinji Kempo (adaptation japonaise des arts de Shaolin)
  • Shooto ou shoot wrestling, méthode contemporaine fondée par Sayama explicitement sportive
  • Shozindo, art martial dans le respect de la tradition, non violent et sans esprit de compétition. "Chemin qui mène à la conscience" dont l'objectif est la santé par posture, mouvement et respiration.
  • Sogobudo, synthèse des arts martiaux, art martial total et complet
  • Sojutsu, art des lances divisé en hokojutsu (lance-hallebarde), yarijutsu (lance-épée) et naginata
  • Suiei jutsu, art du combat aquatique en armure
  • Sumo lutte respectant les traditions japonaise
  • Taihojutsu, méthode d'arrestation et d'intervention de la police japonaise
  • Taijitsu et Nihon taijitsu
  • Taikiken, art japonais fondé par Kenichi Sawai prenant sa source dans le Yi Quan
  • Taido
  • Tessenjutsu, art de l'éventail de guerre
  • Tokitsu-Ryu, nommé aussi Jiseido, méthode de Budo contemporain fondée par Kenji Tokitsu
  • Uechi-ryū, forme de Karate-do okinawaienne d'origine chinoise mettant l'accent sur le renforcement du corps et la rapidité des actions. Venant de la province chinoise du Fujian, il se définit par des attaques de poings à distances courtes, les coups de pieds ne dépassent jamais la ceinture.
  • Yagyu Shingan, école des gardes de l'Empereur
  • Yoseikan Budo, méthode de Budo respectant les traditions et sportif fondée par Hiroo Mochizuki



  • Budokai-do



Arts martiaux de l'océan Indien

  • Moringue, art de combat dansé, développé par les esclaves tout comme la Capœira.




Technique de boxe du Sud-est asiatique


  • Lutte turque ou Lutte anatolienne egalement appelée lutte à l'huile

Arts martiaux vietnamiens et sino vietnamien

Certains arts martiaux vietnamiens connaissent une influence chinoise, la majorité sont d'origine purement vietnamienne. Au Viêt Nam ils se divisent en deux fédérations : le Vo Co Truyen qui sert à désigner les disciplines respectant les traditions et regroupe une grande variété d'écoles aux techniques variées et le Vovinam Viet Vo Dao qui est une discipline moderne créée au milieu du XXe siècle. En Europe il est convenu d'appeler Vo Thuat Viet Nam la totalité des Arts Martiaux Vietnamiens.

  • Võ Viêtnam Littéralement Art Martial Vietnamien, le Vo Viêt Nam ou Vo Viêtnam possède un long passé, plusieurs fois millénaire.
  • Viet vo dao
  • Viet vu dao
  • Vo-Lam
  • Cửu-Long Võ-ĐạoVoie des arts martiaux des neuf dragons»), art martial respectant les traditions fondé en 1945 par 9 maîtres sino-vietnamiens issus du Võ-Lâm. Enseigné en France depuis 1980.



  • Escrime
  • Tir sportif
  • Tir à l'arc
  • Lutte : Certainement l'art martial mondial par excellence, forme la plus ancienne de technique martiale. On en retrouve des traces plus ou moins anciennes dans l'ensemble des parties du globe, que ce soit en Égypte (fresques antiques), en Mongolie (qui contribuera à la formation du Sumo au Japon), en Corée (sous l'appellation moderne de Syrieum) ou en Suisse.

Arts martiaux d'origine incertaine

Technique de défense de type aigle (thaing)


Discipline Annexes aux arts martiaux

Dans cette liste se trouve des disciplines fréquemment associées au arts martiaux mais n'etant pas des arts martiaux.

  • Qi Gong aussi appelé chi kung c'est une gym chinoise
  • Yoga gym indienne par fois utilisé pour la préparation a d'autre disciplines
  • musculation méthode d'entrainement visant à developper la force fréquemment utiliser en complément ou comme préparation dans les arts martiaux

  • N. Poy-Tardieu Le guide des arts martiaux et sports de combat, Paris, Budo Editions/Editions de l'Eveil, 2001
  • Emmanuel Charlot, P. Denaud, Les arts martiaux, Paris, P. U. F. (Que sais-je? n°1791), 1999
  • Alain Delmas, Lexique de la boxe et des autres boxes, compte d'auteur, Aix-en-Provence, 1981-2005
  • Don F. Dræger and Robert W. Smith, Comprehensive Asian Fighting arts, E. Kodansha, Tokyo, 1969
  • Louis Frederic, Dictionnaire des arts martiaux, Editions du Félin, 1988
  • Gabrielle et Roland Habersetzer, Encyclopédie des arts martiaux de l'extrême orient, Editions Amphora, 2000
  • Patrick Lombardo, Encyclopédie mondiale des arts martiaux, Éditions E. M., Paris, 1997
  • Sylvain Salvini, La grande épopée des sports de combat et arts martiaux, in magazine Karaté, 1985
  • Ba Than (Gyi) , Manuel of the bando discipline, National bando Association, 1946-1968.

  1. Les arts martiaux indiensLes arts martiaux indiens

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"Art martial indien marseille"

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